« Une célèbre histoire a
créé le plus grand mythe de maison hantée, marquée à jamais par les
souffrances des victimes d’un effroyable massacre survenu dans la nuit
du 13 novembre 1974 aux Etats-Unis : Amityville.
Située au 112,
Ocean Avenue, au Nord-Est de New York dans la petite ville
d’Amityville, une maison de style colonial qui existe encore fut le
théâtre d’un crime commis par un jeune homme de 24 ans, Ronaldo DeFeo.
En pleine nuit, il assassine ses parents et ses quatre frères et sœurs.
Jugé en automne 1975, ce criminel avoue avoir été guidé dans sa
monstrueuse besogne par des voix surnaturelles entendues dans la
maison. Cependant, jugé mentalement sain par des experts en
psychiatrie, il répondra de ses six crimes par un emprisonnement à
perpétuité.
Pourtant, à la demande de l’avocat de la défense,
William Weber, une enquête aura lieu dans la maison afin d’y trouver
une quelconque puissance capable d’avoir influencé Ronaldo DeFeo pour
accomplir son massacre. Il soupçonnait l’existence de champs
électromagnétiques dus à des vices de forme ou à des forces telluriques
avoisinantes susceptibles de saturer l’environnement en ondes nuisibles
à l’équilibre des cellules et à la santé mentale de son client. Mais il
ne faisait nullement allusion à des forces surnaturelles !
L’affaire
est classée par des scientifiques qui refusent d’y voir autre chose
qu’une folie meurtrière. Pourtant, elle ne sera pas classée par les
médias qui exploitent ce fait divers pour sensibiliser le public à
cette maison très vite baptisée "la Maison du Diable". Cette demeure
devient alors un site touristique visité par des photographes et des
amateurs de mystère.
" Quartier résidentiel d’Amityville. Villa
style colonial hollandais, 6 chambres à coucher, 1 grand salon, 1
grande salle à manger, une véranda fermée, 3 ½ salles de bains,
sous-sol fini, garage 2 voitures, piscine chauffée, et grand hangar à
bateaux. Prix demandé : 80.000 dollars ". La maison mise en vente ne
trouve pas d’acheteur. Le mythe de la maison hantée est désormais
engagé. Qui osera en effet habiter une maison dans laquelle le sang a
coulé ?
Le
18 décembre 1975, la famille Lutz acquiert la maison ainsi qu’une
partie du mobilier des DeFeo. Le père, George Lutz, 28 ans, ex-marine,
homme d’affaire propriétaire d’une société d’arpentage n’a pas reculé
devant la malédiction qui pèse sur cette maison. Il a cependant demandé
à un ami prêtre, le Père Mancuso, de bénir sa nouvelle propriété comme
le souhaitent généralement les fidèles croyants.
Au moment de
pénétrer dans la demeure, le Père Mancuso est soudain pris de malaises
et perçoit une voix qui l’ordonne de partir. Il pense qu’il est victime
d’une hallucination. Néanmoins, il asperge d’eau bénite les différentes
pièces de la maison.
Mais, les incidents liés d’une façon ou d’une
autre à cette mystérieuse demeure vont se succéder. Le Père Mancuso
échappe de justesse à un accident. Un autre prêtre est attaqué dans sa
voiture par une force indéfinissable. Des bruits de pas et de coups
dans les murs, des odeurs écœurantes, le froid, des déplacements
d’objets, des suintements dans les murs et autres phénomènes
surnaturels envahissent peu à peu le quotidien des Lutz et de leurs
amis.
Refusant de céder à la panique, les Lutz se raisonnent et
conservent leur sang-froid. Mais la vie dans cette maison devient vite
impossible. Ils ne dorment plus les nuits et sont sans cesse sur leurs
gardes, à l’affût d’une agression sous quelque forme que se soit.
Une
amie des Lutz, Francine, douée d’un pouvoir de clairvoyance, détecte la
présence d’esprits de personnes âgées ayant habité cette maison. Elle
découvre également que la maison est bâtie sur un ancien cimetière...
Tous
ces éléments vont faire à nouveau la joie des médias car les Lutz,
épuisés dans leur lutte contre des forces inconnues et invisibles
capitulent et abandonnent leur maison au profit d’un comité de
parapsychologues qui va transformer l’endroit en laboratoire
d’expérimentation paranormal. Mais pris de malaises les uns après les
autres, les membres de ce comité (médiums, clairvoyants,
parapsychologues,...) fuient la maison en laissant leur tâche
inachevée. Un scénariste, Jay Anson, va s’emparer de la légende
d’Amityville pour en faire un best-seller. Etrangement, le manuscrit de
ce livre va causer la mort de quatre personnes ayant eu un jour la
charge de ce précieux document. La presse fait écho de ces coïncidences.
Le
phénomène prend de l’ampleur. Le cinéma décide d’adapter la saga
d’Amityville à travers une série de films à suite : Amityville I, II,
III et IV. " Inspirés au départ de faits réels qui se déroulèrent au
112, Ocean Avenue, ces remake amplifieront et déformeront les
phénomènes observés jusqu’à faire de cette affaire un mythe, un
phantasme universel où les scénaristes se défouleront et libéreront
leur imaginaire ". La diffusion de ces films d’épouvante a jeté le
doute dans la tête des spectateurs impressionnables qui sont désormais
atteints par le "syndrome des maisons hantées".
Steve
Bauman, reporter, décide de mener une enquête sérieuse sur cette maison
afin de distinguer le vrai du faux. Les médias ont en effet fini par
jeter la confusion dans des esprits influençables et ce journaliste
veut tirer les choses au clair. De son investigation, il découvre que
différents occupants du lieu sur lequel est implantée la maison ont
tous eu des relations avec le démon. Au XVIIème siècle, des indiens
avaient établi une prison à fous sur le site de l’actuel 112, Ocean
Avenue, et laissaient les cadavres de leurs morts pourrirent à cet
endroit.
Puis, après avoir été chassés par les Blancs au XVIIIème siècle, les indiens laissent la place à un sorcier chassé de Salem qui pratique à l’emplacement exact de la maison des rites de magie noire et des séances de communication avec les démons.
La
maison d’Amityville fut bâtie en 1928 par un certain Hanaghan puis
habitée par des familles successives jusqu’en 1965, date d’acquisition
par les DeFeo. Le mystère de la demeure n’a toujours pas été élucidé.
Mais son histoire a fait couler de l’encre, du sang et des larmes. Elle
a abusé de la crédulité de milliers de personnes superstitieuses et
accrut l’anxiété de nombreux propriétaires de maisons anciennes. Dans
la revue Science et Magie n°12, Roland Bonnet, journaliste, amateur de
fantômes et de maisons hantées, déclare dans son article sur la légende
d’Amityville : " Personnellement, toute l’affaire d’Amityville me
semble un gigantesque canular monté d’une façon magistrale par des
mystificateurs géniaux qui surent habilement utiliser un fait divers
impressionnant : l’assassinat de la famille DeFeo ". Si Roland Bonnet a
raison, on est en droit de dire que la maison hantée est un filon en or
pour éveiller les passions. Les maisons hantées ont leur effet. C’est
pourquoi elles existent même sans revenant ! »
tout simplement effrayant !
Commentaires
Pas mal , j'aime bien ton blog j'adore tout ce qui est paranormal, fantôme ect..(change l'esthétique de ton blog par contre amicalement ^_^)